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L’Irak par-delà toutes les guerres, idées reçues sur un État en transition

05/01/2022

Recension effectuée par Maxime COCHEUX, analyste au sein du département Proche, Moyen-Orient & Afrique du Nord de l'Institut d'études de géopolitique appliquée

Ouvrage écrit par Myriam Benraad, paru aux éditions du Cavalier Bleu, Paris, 2018, 203 pages.


La recension n'engage pas la responsabilité de l'auteur de l'ouvrage.  


Mots-clés : Irak ; Conflits ; Histoire ; Moyen-Orient ; Déconstruction d'idées reçues

Docteure en Sciences politiques et chercheure au CERI-Sciences PO ainsi qu'à l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman (IREMAM-CNRS), Myriam Benraad est une spécialiste du monde arabe et principalement de l'Irak. Depuis 2017, elle est professeure assistante au Pays-Bas à l'Université de Leyde et membre du comité éditorial du Centre International de lutte contre le Terrorisme à la Haye. Myriam Benraad est l'auteur de nombreux ouvrages comme L'Irak, la revanche de l'histoire. De l'occupation étrangère à l'Etat islamique aux éditions Vendémiaire en 2015, L'Etat islamique pris aux mots chez Armand Colin en 2017 ainsi que sur le Jihad : des origines religieuses à l'idéologie. Idées reçues sur une notion controversée chez le Cavalier Bleu en 2018. Toujours en lien avec le format de la collection Idées reçues, Myriam Benraad a construit plusieurs ouvrages portant sur l'Irak, revue et augmentée à plusieurs reprises, dont le dernier est paru en 2018, L'Irak par-delà-toutes les guerres, idées reçues sur un Etat en transition.

Depuis les trente dernières années, l'Irak est probablement l'un des pays du Moyen-Orient les plus scrutés au sein de l'actualité internationale. Pays meurtri par plusieurs conflits comme la guerre avec l'Iran entre 1980 et 1988, les deux guerres du Golfe dans les années 90 puis en 2003 sans oublier les nombreuses guerres civiles entre les Kurdes entre 1994 et 1998, les guerres confessionnelles post-effondrement du régime de Saddam Hussein, les Irakiens sont mêlées au cœur d'une violence perpétuelle dans un présent incertain et sans réel futur auquel s'accrocher. Dans un article paru en 2015, Fabrice Balanche compare la situation au Moyen-Orient, et principalement en Irak avec la guerre de Trente Ans qui a ravagé l'Europe quatre cents ans plutôt entre les différentes puissances européennes. Conflit profondément religieux à l'époque opposant les protestants aux catholiques, ce dernier est rattrapé par d'autres composantes. Les puissances méditerranéennes sont fragilisées par l'ouverture des routes maritimes atlantiques, une crise monétaire et économique s'installe tandis que les États monarchiques deviennent de plus en plus centralisés et s'affrontent sur fond de crise sociale et politique[1].

Cette comparaison de la situation en Irak avec la guerre de Trente Ans n'est pas totalement insensée. En effet, on résume très souvent les conflits dans ces pays à des questions uniquement religieuses et/ou communautaires, alors que ces derniers s'expliquent également par d'autres facteurs. C'est dans cette optique que s'inscrit l'ouvrage de Myriam Benraad. Au sein d'une bibliographie plutôt limitée et en majorité anglophone sur ce pays, le contexte sécuritaire, la difficulté d'accéder aux archives et le repli du pays sur lui-même étant un frein pour les recherches scientifiques, l'ouvrage de Myriam Benraad en français permet d'apporter des éclaircissements importants auprès des lecteurs aussi bien expérimentés que non avertis sur la question. L'auteur reprend de nombreux thèmes généralement connus du grand public, de grandes idées reçues afin de les analyser et nuancer ces dernières sur différentes thématiques. Grâce à des chapitres synthétiques répartis en quatre grandes parties, le lecteur peut appréhender de nouvelles grilles d'analyse capables de concilier événements contemporains et histoire ancienne pour déconstruire les clichés et dépasser une vision simpliste. Ces chapitres qui portent chacun le nom d'une idée reçue, est complété par un glossaire détaillé, des focus sous formes d'encadrés, une chronologie complète s'étendant de 3000 avant JC jusqu'à nos jours ainsi que d'une bibliographie indicative pour approfondir certains éléments. Ainsi, à travers les conflits ethniques, religieux et frontaliers, comment l'Irak moderne a pu se construire tout au long de l'Histoire en dépit des raccourcis qui existent sur ses multiples facettes ?

La première partie intitulée De la Mésopotamie à l'ère moderne permet de balayer plusieurs idées reçues : les symboles traditionnels du pays (Babylone, Saladin...), le conflit ancestral entre chiites et sunnites, la création artificielle de l'Irak...

En réalité, l'Irak possède une riche histoire de plusieurs siècles avant l'arrivée des Européens. En effet, si d'un point de vue étatique le pays est fondé en 1921, le terme « Irak » qui provient du persan Eraq se retrouve dans la plupart des documents administratifs de l'époque et désignait ce territoire géographique. Avec une administration concrète renforcée tout au long de l'Histoire, Bagdad devient rapidement la capitale culturelle et administrative des Abbassides avant de tomber sous le joug des Mongols, des Safavides (Perses) puis des Ottomans. Localisée dans l'ancienne Mésopotamie, l'un des berceaux de l'Humanité, l'Irak, est donc situé entre les deux fleuves principaux du Moyen-Orient, le Tigre et l'Euphrate, qui ont permis à de nombreuses civilisations de se développer. Ces terres ont accueilli successivement la civilisation sumérienne, akkadienne mais aussi perse et arabe. Unifiée territorialement sous le règne d'Hammourabi (connu pour la création du premier code juridique), Babylone est l'une des premières grandes cités prospères mais éphémères de l'époque. Ainsi, bien que les frontières de l'Irak n'étaient pas encore fixées, il s'agissait d'une réalité territoriale propre antérieure aux années 1920[2].

De même, nombre d'observateurs estiment que l'artificialité de l'Irak est due aussi à son aspect confessionnel occasionnant une guerre avec l'Iran et empêchant le pays de se reconstruire après 2003. En réalité, même si le pays a été le théâtre du schisme religieux entre les sunnites et les chiites, occasionnant des affrontements tout au cours de l'histoire, analyser la guerre Iran/Irak puis la guerre confessionnelle uniquement par ce prisme serait une erreur. Comme le rappelle l'auteur, la guerre de 1980 à 1988 est principalement territoriale (le Khouzistan iranien et Chatt al'Arab sont des enjeux principaux), pétrolière et idéologique afin de permettre au vainqueur de devenir la première puissance régionale. La dimension religieuse n'est qu'un moyen de justifier la guerre, favoriser les alliances avec d'autres pays et renforcer le pouvoir de Saddam Hussein. Chiites et sunnites irakiens se battent côte à côte contre les forces iraniennes durant ces huit années de conflits et seront tous persécutés par le régime au cours des différentes purges jusqu'à sa chute en 2003. Ce n'est qu'en 2006 avec l'arrivée d'Al-Qaïda et des vagues d'attentats anti-chiites que la fracture se crée durablement entre les deux communautés.

Ces dernières questions soulevées permettent d'introduire le cœur du livre qui revient sur l'apriori selon lequel la construction d'une véritable nation irakienne aurait échoué. La seconde partie intitulée « Une société en constante mutation » aborde plusieurs thématiques comme la destruction de la société civile par le parti Baas, la condition féminine, la laïcité ou bien les tribus irakiennes. Myriam Benraad dénonce la vision réductrice et majoritaire durant un temps qui expliquait que la situation en Irak était due à l'amalgame de populations ethniques et confessionnelles différentes faisant de la nation irakienne une entité purement factice. Or comme le souligne Enki Baptiste, l'auteur démontre à quel point ce sentiment national a pu exister et se construire autour de plusieurs événements marquants[3]. Parmi ces événements, la Grande Révolution de 1920 contre la présence britannique de la part de l'ensemble de la population réveille ce sentiment d'appartenance et transcende les identités. De même la vie politique irakienne fut particulièrement riche avant la prise de pouvoir du parti Baas en 1968. On peut noter la présence d'un parti communiste, ainsi que Wataniyya qui promeut la patrie irakienne et le Qawmiyya qui défend une politique panarabe plus large. Ce sentiment national a donc existé et s'est illustré aussi lors de la guerre avec l'Iran où c'est une entité arabe (chiite, sunnite et chrétienne) qui a lutté contre le peuple perse.

Myriam Benraad estime que le régime baasiste a fragilisé ce sentiment national en réalisant de nombreuses purges des partis opposants, en menant des politiques d'arabisation à l'encontre des minorités comme les Kurdes et en privilégiant la minorité sunnite. Au sein du premier chapitre de cette partie, l'auteur dénonce également l'instrumentalisation des symboles nationaux comme la reconstruction de l'une des portes de Babylone, de héros comme Saladin qui était tombé dans l'oubli au profit d'un pouvoir autoritaire et répressif, ce qui a entraîné un discrédit sur le concept d'État. Si Jean Pierre Luizard[4] revient sur l'interprétation de ce mythe national, notamment lors de la révolution de 1920, qui peut être vu comme une simple convergence d'un mécontentement des différentes communautés, Bet-Shlimon corrobore l'idée de Myriam Benraad. Dans son ouvrage, elle explique en s'appuyant sur de nombreuses archives récemment ouvertes, que les communautés kurdes, arabes (sunnites et chiites), chrétiennes et turkmènes vivaient ensemble de manière pacifique. Lorsque des tensions apparaissaient, il s'agissait le plus souvent de rivalités de pouvoir voire économiques dans des villes comme Kirkouk. Mais la fracture communautaire s'est instaurée petit à petit sous l'égide des Britanniques puis du parti Baas qui ont instrumentalisé ces incidents pour les transformer peu à peu en rivalités profondes, ethniques et religieuses[5]. Myriam Benraad reste toutefois optimiste sur la survivance de ce sentiment national et la fin de ces frontières confessionnelles et ethniques, en évoquant la résistance des communautés chiites et sunnites par exemple lors du siège de Fallouja en 2004 contre l'ingérence des États-Unis ou plus récemment pour lutter contre l'État Islamique entre 2014 et 2017.

Enfin dans cette partie, Myriam Benraad aborde plusieurs autres idées reçues sur la société civile irakienne, comme la notion de laïcité sous le régime de Saddam Hussein, l'évolution du statut des femmes sous le parti Baas puis sous l'État Islamique ou encore le pouvoir des tribus qui ont fluctué au cours des décennies, tantôt au service du régime baasiste, des Américains ou même alliés et ennemis de Daesh. Ces trois chapitres sont particulièrement intéressants et relativement courts. Cela mériterait des développements plus longs tant ces thématiques sont peu abordées dans la littérature en général. Par exemple, si l'on connaît davantage les rivalités tribales entre les Kurdes qui occasionnent un frein certain dans leur accession à l'indépendance, en témoigne la guerre civile entre 1994 et 1997, les tribus d'Irak, environ 150 divisées en 2000 clans, sont au centre de discussions pour déterminer leurs influences. Si elles perdent une partie de leur autorité dans les années 20 lors de la construction de l'Irak moderne, quels rôles ont-elles joué dans la construction de l'Irak en tant qu'entité ? Comment ont-elles façonné les frontières géographiques de l'État ? Sur quels aspects sont-elles rivales ? Pour pouvoir répondre à ces questions et les approfondir, il est nécessaire de se diriger vers d'autres lectures comme celles de Dawod[6], ou bien les articles de Zeidel[7] et de Benraad[8] qui aident à comprendre comment des clans, des tribus peuvent participer à la construction d'un État ou non, être des interlocuteurs privilégiés face aux institutions classiques pour les forces étrangères comme avec Bush après 2003.

Les deux dernières parties sont intitulées De l'occupation à l'Etat islamique et Une arène politique plurielle. La première partie se concentre particulièrement sur la dimension internationale de la seconde guerre du Golfe et la chute du régime d'Hussein. L'une des grandes questions est de savoir si les États-Unis et la Grande-Bretagne avaient prévu l'effondrement total du pays après la mise en place d'une « débaassification » totale de l'administration et de la société. L'intervention américaine avait-elle été prévue depuis longtemps ? La dimension pétrolière a-t-elle été au cœur de la décision ? L'Occident pourrait-il vaincre à lui seul la menace terroriste ? Les réponses sont évidemment plus complexes qu'elles n'y paraissent. Myriam Benraad démontre que l'intervention américaine en Irak été déjà préparée depuis les années 90 en s'appuyant sur des rapports de Richard Perle et David Wurmser notamment, conseillers politiques américains à l'époque. Les événements de 2001 ont permis de mettre en œuvre cette opération, certes avec la question pétrolière comme moteur de l'intervention afin de favoriser la reprise économique et mettre en échec les « États-Voyous ». Mais cet objectif est loin d'être une réussite et le maintien des forces américaines reprend la mission initiale de lutter contre Al-Qaïda puis l'EI implantés en Irak. Contrairement aux idées reçues, les combattants de ces groupes sont majoritairement étrangers depuis la fin des années 2000, avec des partisans en provenance de l'Egypte, de la Syrie, mais aussi des États-Unis et de l'Europe. L'organisation djihadiste va toutefois faire en sorte de « s'irakifier » afin de s'implanter plus facilement sur le territoire, parfois même en s'alliant avec certaines tribus.

Or comme le souligne Enki Baptiste[9], il ne faut pas assimiler cette tendance à un consensus radical sunnite contre les forces occidentales. Cette dernière partie de l'ouvrage permet de brosser les différentes dynamiques politiques du pays au cours des dernières années. S'il est vrai que la « débaassification » extrême du pays et l'arrivée au pouvoir des chiites a poussé beaucoup d'anciens membres du parti, des fidèles issus de la communauté sunnite en particulier à prendre les armes contre les États-Unis et le gouvernement, tous n'ont pas rejoint les rangs de Daesh et Al-Qaïda. Bien au contraire et en dépit du Surge américain[10] mis en place pour faire décroître la violence entre les communautés, les tensions n'ont pas cessé d'exister. Certaines tribus se sont appuyées sur les États-Unis et le gouvernement central pour accroître leur influence, d'autres ont préféré rester neutres, tandis que certaines ont soutenu les groupes terroristes. Les différentes milices sunnites et chiites s'affrontent durant les guerres confessionnelles tandis que l'armée nationale essaie de se reconstituer. Parfois ennemies, ces dernières finissent par s'allier afin de lutter contre les djihadistes. Inversement, d'autres décident de s'allier temporairement ou de prêter allégeance à Daesh pour accroître leur influence. Finalement, Myriam Benraad en vient à la conclusion que le conflit confessionnel dans lequel les sunnites s'engagent consiste surtout à retrouver une place au sein de l'échiquier politique irakien, dominé actuellement par les chiites et les kurdes et non pas par nostalgie d'un attachement au régime de Saddam Hussein. Les Chiites, eux, longtemps considérés comme la cinquième colonne de l'Iran ont obtenu le pouvoir et sont confrontés à de nombreuses difficultés : la montée d'indépendantisme des Kurdes, la lutte contre le terrorisme, subvenir aux besoins de sa population et reconstruire l'État. Là encore, l'auteur explique qu'il se développe au sein de cette communauté plus un sentiment national qu'une appartenance confessionnelle qui la rapprocherait de l'Iran.

Enfin, la question Kurde est abordée dans un chapitre de quelques pages afin d'expliquer brièvement l'évolution de leur situation en Irak, d'une communauté opprimée par l'ancien régime, en proie à une guerre civile puis accédant à une autonomie au sein d'une Irak fédérale, presque indépendante. Mais rattrapé par ses luttes tribales intestines, son combat contre Daesh et la menace d'une intervention des États voisins, l'indépendance totale du Kurdistan irakien ne semble pas être une priorité pour la nouvelle génération. La question kurde aurait sans doute mérité davantage de développement tant cette dernière a été importante dans la lutte contre le régime, sa chute et le combat contre les islamistes depuis les dernières décennies. On pourra alors conseiller quelques ouvrages comme celui de Babakhan Ali[11] ou bien celui de Chaliand et Mousset[12] qui permettent à eux deux de retracer la question Kurde dans son ensemble, avant et pendant le régime de Saddam Hussein, le génocide d'Anfal ou encore plus récemment avec l'arrivée de Daesh et les volontés d'indépendance qui reviennent régulièrement. La question kurde représente en Irak des enjeux frontaliers importants, d'un point de vue ethnique et culturel bien sûr mais surtout économique car la province de Kirkuk abrite de grandes réserves pétrolifères. Cette dernière est souvent disputée par le gouvernement central et le gouvernement provincial kurde mais est aussi un enjeu pour les puissances régionales, occidentales comme ce fut le cas pour les Britanniques au XXème siècle puis plus récemment pour les États-Unis.

L'ouvrage de Myriam Benraad permet de déconstruire un grand nombre d'idées reçues afin de mieux comprendre la complexité de l'Irak contemporain en plongeant au cœur de l'histoire du pays et de ses communautés. Grâce à de nouvelles grilles de lecture, les différents conflits qui ravagent le pays depuis les trente dernières années sont analysés avec une vision renouvelée à une époque où les archives commencent de nouveau à être accessibles, comme en témoignent les travaux de Bet-Shlimon sur Kirkouk. Si certains chapitres ou thèmes mériteraient un approfondissement ou des renvois bibliographiques directs, l'ouvrage met en lumière la complexité d'une arène politique dans laquelle des acteurs politiques, sociaux, religieux et militaires à l'échelle nationale, régionale et internationale s'entremêlent dans un territoire à la fois morcelé et profondément ancré dans l'histoire du Moyen-Orient, bien au-delà des frontières tracées en 1921 par les puissances occidentales.


BIBLIOGRAPHIE

BABAKHAN Ali, Les Kurdes d'Irak : leur histoire et leur déportation par le régime de Saddam Hussein, Liban, 1994.

BALANCHE Fabrice, Moyen-Orient : la nouvelle guerre de Trente Ans, dans Outre-Terre n°44, 2015, pp. 173-189.

BENRAAD Myriam, Contre Da'ech, le retour au local : le cas des tribus d'Irak, FRS, 2015.

BET-SHLIMON Arbella, City of Black Gold: Oil, Ethnicity, and the Making of Modern Kirkuk, Stanford University Press, 2019, 296 pages.

CHALIAND, MOUSSET, La question kurde à l'heure de Daech, Editions Seuil, 2015.

DAWOD Hosham, Etatiser les tribus et tribaliser l'Etat, Editions Esprit2001, pp. 21-40.

DAWOD Hosham La Constante « Tribu » : variations arabo-musulmanes, Demopolis, Paris, 2013.

CHAIGNE-OUDIN Anne-Lucie, Myriam Benraad, l'Irak, Les Clés du Moyen-Orient, publié le 27/01/2011, consulté le 02/11/2021.

ENKI Baptiste, Myriam Benraad, Irak : de Babylone à l'Etat islamique, idées reçues sur une nation complexe, Les Clés du Moyen-Orient, le 02/09/2016, consulté le 02/11/2021.

LUIZARD Pierre-Jean, La formation de l'Irak contemporain, le rôle politique des ulémas chiites à la fin de la domination ottomane et au moment de la création de l'Etat irakien, Collection Connaissance du Monde Arabe, CNRS Editions, Paris, 2002, 557.

ZEIDEL Ronen, Tribus irakiennes, facteur négligeable, Outre-Terre, n°14, 2006, pp. 169-182.


[1] BALANCHE Fabrice, Moyen-Orient : la nouvelle guerre de Trente Ans, dans Outre-Terre n°44, 2015, pp. 173-189.

[2] CHAIGNE-OUDIN Anne-Lucie, Myriam Benraad, l'Irak, Les Clés du Moyen-Orient, publié le 27/01/2011, consulté le 02/11/2021.

[3] ENKI Baptiste, Myriam Benraad, Irak : de Babylone à l'Etat islamique, idées reçues sur une nation complexe, Les Clés du Moyen-Orient, le 02/09/2016, consulté le 02/11/2021.

[4] LUIZARD Pierre-Jean, La formation de l'Irak contemporain, le rôle politique des ulémas chiites à la fin de la domination ottomane et au moment de la création de l'Etat irakien, Collection Connaissance du Monde Arabe, CNRS Editions, Paris, 2002, 557.

[5] BET-SHLIMON Arbella, City of Black Gold: Oil, Ethnicity, and the Making of Modern Kirkuk, Stanford University Press, 2019, 296 pages.

[6] DAWOD Hosham, Etatiser les tribus et tribaliser l'Etat, Editions Esprit2001 p21-40 et La Constante « Tribu » : variations arabo-musulmanes, Demopolis, Paris, 2013.

[7] ZEIDEL Ronen, Tribus irakiennes, facteur négligeable, Outre-Terre, n°14, 2006, pp. 169-182.

[8] BENRAAD Myriam, Contre Da'ech, le retour au local : le cas des tribus d'Irak, FRS, 2015.

[9] ENKI Baptiste, Myriam Benraad, Irak : de Babylone à l'Etat islamique, idées reçues sur une nation complexe, Les Clés du Moyen-Orient, le 02/09/2016, consulté le 02/11/2021.

[10] Le « Surge » en 2007 est une stratégie d' « escalade » de la présence militaire américaine par Bush pour mettre un terme aux violences ethniques et confessionnelles entre les différentes milices.

[11] BABAKHAN Ali, Les Kurdes d'Irak : leur histoire et leur déportation par le régime de Saddam Hussein, Liban, 1994.

[12] CHALIAND, MOUSSET, La question kurde à l'heure de Daech, Editions Seuil, 2015.