Chine : une diplomatie régionale estivale offensive ; pour dire le moins
Par Olivier Guillard, chercheur associé à l'Institut d'études de géopolitique appliquée.
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Olivier Guillard, Chine : une diplomatie régionale estivale offensive ; pour dire le moins, Institut d'études de géopolitique appliquée, Paris, 12 juillet 2023.
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De Taipei à Manille, de New Delhi à Tokyo en passant par Hong Kong, Lhassa ou encore Séoul, celles et ceux en Asie Pacifique qui espéraient cet été (sans toutefois se bercer de trop d'illusion…) quelque éventuels compréhension ou assouplissement de la part des autorités chinoises dans leur divers contentieux avec Pékin en sont déjà pour leurs frais ou leurs rêveries trop hardies ; certes, l'été 2023 est encore à bonne distance de son crépuscule mais à la lecture des récentes prises de positions (diplomatiques, politiques voire militaires) gouvernementales chinoises sur une batterie de différends interétatiques associant Pékin à diverses capitales asiatiques préoccupées par le raidissement de l'ex empire du Milieu, les augures semblent davantage promettre un 3e trimestre agité, tendu, qu'un plus plaisant été Indien propice à la décrispation indopacifique. Pyongyang et sa dictature héréditaire kimiste, Naypyidaw et sa junte militaire birmane droite dans ses bottes, Moscou enferrée dans son condamnable aventurisme militaire en Ukraine et ses ondes de choc domestiques, trois capitales qui à défaut d'être authentiquement sinophiles [1] ont droit à de meilleures attentions et à ce titre, sont épargnées par ces tourments et l'émoi estival des autorités chinoises voisines ; sans trop savoir cependant si la météo menace ici aussi de virer à terme à l'orage…
Esquissons ci-après un par un, sans préséance particulière, ces divers théâtres de tension asiatiques où la foudre pékinoise semble dernièrement se plaire à frapper ; avec des intensités fort heureusement variables… Commençons par le très dynamique différend en mer de Chine du Sud où la voix de Pékin, toujours plus forte, assurée et assumée, ne semble plus vraiment avoir de limites ni de considérations pour les six autres États riverains de cet espace maritime disputé. Ni pour le droit international, relégué au rang de donnée négligeable par la diplomatie pékinoise.
Mer de Chine du Sud. Le 7 juillet 2023, la marine philippine et Manille s'alarmaient de la présence à proximité immédiate des récif et atoll Iroquois Reef [2] et Sabina Shoal (archipel des Spratleys) – dans un périmètre a priori sous souveraineté territoriale philippine - d'une flottille d'une cinquantaine de bâtiments (milice maritime) et de deux navires de guerre battant pavillon chinois [3]. Une semaine plus tôt (30 juin), des patrouilleurs chinois approchaient à moins de 100 m de la proue d'un navire de garde-côtes philippins lors d'une opération de réapprovisionnement des troupes philippines stationnées sur le Second Thomas Shoal [4] (archipel des Spratleys), contraignant ce dernier à manœuvrer pour éviter la collision. Une manœuvre intentionnelle qualifiée par le gouvernement philippin de « très dangereuse » ; un « comportement dangereux » selon les autorités nipponnes.
L'ambassade de France aux Philippines se prononça également sur le sujet, en des termes univoques : « Nous sommes résolument opposés à tout recours à la force ou à toute menace en ce sens. Nous rappelons, à cet égard, la sentence arbitrale rendue en vertu de la Conférence des Nations unies sur le droit de la mer le 12 juillet 2016 » [5].
Pour Pékin et le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, les agissements des bâtiments chinois du 30 juin étaient simplement « professionnels et maîtrisés ». L'ambassadrice américaine en poste à Manille y voyait plutôt (dans un post sur Twitter) « des manœuvres non professionnelles » de la part des garde-côtes chinois, et un « comportement irresponsable en mer de Chine du Sud ».
Lundi 10 juillet, un responsable du ministère chinois des Affaires étrangères éleva plus encore le ton ; estimant que Pékin et Manille pouvaient gérer en bilatéral cette question (« la seule manière de régler les différends en mer de Chine du Sud ») soudain reprise par un concert des nations critique, le fonctionnaire asséna : « Nous avons la capacité de gérer convenablement la situation, mais nous devons rester très vigilants car la mer de Chine méridionale pourrait être transformée en une mer de guerre par (l'intervention d'une) une tierce partie ». Voilà une sémantique laissant peu de place à l'interprétation des intentions de la République populaire dans cet espace maritime convoité.
Taiwan. Alors que la Secrétaire américaine au Trésor madame Janet Yellen était précisément dans la capitale chinoise pour tenter de décrisper quelque peu – dans la mesure du possible… - les rapports tendus entre les deux premières économies mondiales et rivaux stratégiques, le ministère de la Défense taiwanais recensait samedi 8 juillet 2023 la présence d'une douzaine d'appareils (dont quatre franchirent la median line symbolique dans le détroit de Taiwan) et de six navires chinois dans l'espace aérien ou à proximité immédiate de « l'île rebelle ».
Deux jours plus tôt, le 6 juillet 2023, depuis le quartier général de ses forces armées dans la province du Jiangsu (Eastern Theatre Command) ouvert sur la mer de Chine de l'Est – soit quelques centaines de km au Nord de l'île de Taiwan -, le président chinois Xi Jinping battait le rappel de la motivation de ses troupes, les encourageait notamment à « oser se battre, savoir se battre et défendre résolument la souveraineté (et) la sécurité nationale (...). Actuellement, le monde est entré dans une nouvelle ère de turbulences et de changements, et la situation sécuritaire de notre pays est devenue plus instable et plus incertaine (…). Il est nécessaire d'approfondir la planification de la guerre et du combat (...) de se concentrer sur l'entraînement militaire pour le combat réel, et d'accélérer l'amélioration de notre capacité à gagner (...) » [6]. Une sémantique choisie là encore, décomplexée, assumée, loin de toute préoccupation diplomatique.
Chine – Inde. Trois ans après les affrontements meurtriers (une trentaine de victimes) entre troupes chinoises et indiennes près de leur frontière terrestre commune (Galwan valley [7] ; 15-16 juin 2020), la crispation perdure entre les deux géants asiatiques que sépare la chaîne de l'Himalaya ; pour employer un doux euphémisme. Le mois dernier, Pékin et New Delhi ont ainsi procédé à l'expulsion réciproque du (maigre) contingent de correspondants de presse du pays voisin, réduisant plus encore les vecteurs de communication et d'échanges bilatéraux, ajoutant à un passif déjà nourri un énième signal inquiétant.
« Ces dernières années, les journalistes chinois en Inde ont bénéficié de dispositions injustes et discriminatoires (…). En revanche, la Chine a traité les journalistes indiens comme des amis et membres de la famille » [8]. « Le traitement brutal infligé par le gouvernement indien a exercé une énorme pression psychologique sur les journalistes chinois en Inde » [9].
Pareils propos émanant d'organes de presse étatique ou de porte-parole du gouvernement peineront bien évidemment à réanimer à court terme quelque élan de détente transhimalayenne.
Chine-Japon. L'archipel nippon, allié stratégique des États-Unis en Indopacifique, terre d'accueil de 50 000 GI américains ventilés sur une noria de bases militaires, n'est pas épargnée par la diplomatie estivale offensive du voisin chinois.
Le 6 juillet 2023, à l'occasion d'une réunion à Pékin avec l'ancien président japonais de la Chambre des représentants Yohei Kono [10], l'ancien ministre des Affaires étrangères Wang Yi[11] critiqua ouvertement les autorités nippones pour les récentes « tendances négatives sur la question de Taiwan » alors que les relations sino-nipponnes se trouvent « à un nouveau tournant critique », les deux pays célébrant cette année le 45e anniversaire de la conclusion de leur traité bilatéral de paix et d'amitié de 1978.
Visiblement en verve, l'ancien chef de la diplomatie pékinoise (entre 2013 et 2022) profita du moment pour s'aventurer sur un terrain plus délicat encore sans s'embarrasser de tournures très diplomatiques, en y associant un autre État voisin d'Asie orientale avec lequel les rapports se crispent également dernièrement, la Corée du Sud du président Yoon Suk Yeol. Lors du Forum international pour la coopération trilatérale Chine-Japon-Corée du Sud (organisé le 3 juillet 2023 à Qingdao, dans le Shandong chinois), le toujours très élégant Wang Yi lança étonnement à ses invités japonais et sud-coréens : « Peu importe que vous vous teigniez les cheveux en blond, que vous rendiez votre nez plus pointu, vous ne deviendrez jamais des Européens ou des Américains. Vous ne deviendrez jamais des Occidentaux (…). Nous devons savoir où sont nos racines (...). La plupart des Européens et des Américains ne sont pas capables de distinguer les Chinois, les Japonais ou les Coréens (...) ».
Avant d'inviter Tokyo et Séoul à « résister à une mentalité de guerre froide » et à repousser « l'intimidation et l'hégémonie. » [12] Dans la capitale japonaise comme au sud du 38e parallèle, ces propos ont dû être appréciés…
Chine-Corée du Sud. Revenons ici l'espace de quelques lignes additionnelles sur l'atmosphère estivale pesante lestant les rapports sino-sud-coréens du moment ; une crispation qui ne doit rien au hasard sinon à une (autre) récente approche surprenante de la diplomatie chinoise en Asie orientale. Le 8 juin 2023, dans le confort de sa résidence officielle, l'ambassadeur chinois en poste dans la capitale sud-coréenne recevait le chef du parti démocratique (opposition sud-coréenne), tous deux souhaitant notamment échanger (sinon dénoncer) sur le rapprochement récent de Séoul et de Tokyo [13] et l'alignement de l'administration au pouvoir sur les positions américaines.
Retransmise en direct sur les réseaux sociaux (!), cette réunion/discussion donna notamment l'occasion au diplomate chinois d'asséner que la Corée du Sud (comprendre l'administration Yoon) - et non la Chine - était responsable de la dégradation des rapports sino-sud-coréens. Tout en exhortant la Maison Bleue (présidence sud-coréenne) à « respecter les intérêts fondamentaux » (core interests) de la République populaire de Chine pour ce qui est de Taïwan, le représentant de Pékin au « Pays du Matin calme », avant d'ajouter, dans une veine elle aussi assez éloignée des repères diplomatiques usuels, « Je peux vous assurer que ceux qui ont parié sur la défaite de la Chine le regretteront. » [14]
Des propos virulents qui poussèrent du reste leur auteur à être convoqué dès le lendemain pour explication de texte par le gouvernement sud-coréen… Sur un mode logiquement courroucé, le chef de l'État sud-coréen directement visé par les propos s'interrogeait quant à lui si l'émissaire chinois « avait une attitude de respect mutuel ou de promotion de l'amitié en tant que diplomate », ajoutant que la population sud-coréenne était « offensée »[15] par son comportement. On le serait à moins.
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Si la mer de Chine, l'Inde, le Japon, la Corée du Sud et Taiwan font les frais ces dernières semaines de l'étonnante offensive diplomatique musclée déployée tous azimuts par Pékin, le gouvernement central chinois n'a a priori pas pour autant négligé d'adopter une attitude similaire sur deux dossiers domestiques eux aussi chargés d'une extrême sensibilité.
Hong Kong. 2000 km au sud-ouest du « Pays du Matin calme », la « diplomatie » estivale chinoise 2023 était également à l'œuvre dans l'ancienne possession coloniale britannique, laquelle « commémorait » le 1er juillet le 26e anniversaire de sa rétrocession à la République populaire de Chine ; dans un contexte « intérieur » fébrile que résumait parfaitement Courrier International dans un article au titre éloquent : « À Hong Kong, la loi sur la sécurité nationale [16] fait régner un climat de terreur blanche » [17].
De fait, mardi 4 juillet 2023, le chef de l'exécutif de Hong Kong déclarait que huit militants hongkongais aujourd'hui réfugiés à l'étranger et faisant l'objet d'un mandat d'arrêt pour des infractions à la sécurité nationale (collusion avec l'étranger ; incitation à la sécession) seraient « poursuivis à vie », la police offrant une récompense (la coquette somme de 127 700 $ US) pour toute information menant à leur arrestation.
Le 6 juillet 2023, la police arrêtait un individu soupçonné d'entretenir des liens avec des militants pro-démocratie à l'étranger, interpellant ce dernier à l'aéroport international de la ville [18]. Le même jour, le Conseil législatif de Hong Kong (LegCo) approuvait à l'unanimité la réduction drastique du nombre des Parlementaires élus directement (de 452… à 88 !), portant un énième coup de canif sinon de massue (fatal ?) à l'héritage démocratique de l'ancienne colonie britannique [19].
Le 7 juillet 2023 enfin, le média en ligne pro-démocratie Citizens' Radio cessait ses activités, contraint (cf. gel de ses avoirs bancaires ; pression sur son fondateur) à cette fin par des autorités ravies de cette disparition. Lancée en 2005, cette radio en langue cantonaise s'était forgée un public grâce à ses talk-shows rudoyant à l'occasion les autorités et son action en faveur de la liberté de la presse…
Tibet. En visite en Inde, Uzra Zeya, sous-secrétaire d'État américaine à la sécurité civile, à la démocratie et aux droits de l'homme mais également Coordinatrice spéciale des États-Unis pour les questions tibétaines rencontra dimanche 9 juillet 2023 à New Delhi le leader spirituel tibétain, sa Sainteté le Dalaï-lama, 14e du nom. Une rencontre qui naturellement ne pouvait qu'alimenter plus encore l'ire du régime chinois à l'endroit des gouvernements américain et indien, et nourrir une logorrhée bien éloignée de toute préoccupation diplomatique ou souci de mesure ; dans un communiqué de presse, l'ambassade de Chine en Inde laissa libre cours à son courroux dominical : la République populaire de Chine « est opposée à tout contact entre des fonctionnaires étrangers et les forces indépendantistes tibétaines (…). Les affaires du Xizang (Tibet) sont des questions purement internes à la Chine et aucune force extérieure n'a le droit d'interférer » [20]. Les représentants de Pékin en poste dans la « plus grande démocratie du monde » dénoncent l'attitude de la représentante de l'administration Biden comme « une pure offense et une manœuvre de manipulation politique visant à s'immiscer dans les affaires intérieures de la Chine. La Chine s'y est toujours opposée (…) ».
Pour parachever l'ouvrage et rappeler – si besoin était – que le courroux à l'endroit du Dalaï-lama exilé en Inde depuis la fin des années soixante demeure plus vivace que jamais, vient ensuite le très rude (et hélas coutumier) couplet ciblant directement le chef spirituel des Tibétains qui, selon le diplomate chinois représentant Pékin à New Delhi, « n'est pas une simple figure religieuse, mais plutôt un exilé politique qui s'est engagé depuis longtemps dans des activités séparatistes anti-chinoises ». Quant au gouvernement tibétain en exil[21], le fonctionnaire ne voit en lui qu'un « groupe politique séparatiste et une organisation illégale en violation totale de la Constitution et des lois chinoises ». Passons.
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Lundi 10 juillet 2023, la presse et les autorités chinoises ne boudaient pas leur plaisir en officialisant un partenariat stratégique global (comprehensive strategic partnership) avec les îles Salomon, conclu (ainsi qu'une dizaine d'autres accords) à Pékin lors de la visite du 1er ministre de cet État insulaire du Pacifique Sud, lequel comptait jusqu'en 2019 parmi les soutiens de Taiwan… Depuis Pékin et le Palais de l'Assemblée du peuple, le président Xi Jinping confiait : « La Chine et les pays insulaires du Pacifique sont des pays en développement et devraient renforcer l'assistance mutuelle dans le cadre de la coopération Sud-Sud ». Certes.
Le même jour, le toujours très dynamique Wang Yi annonçait que la Chine allait s'investir dans une douzaine de nouveaux projets de développement d'infrastructures à l'étranger[22] (cf. construction de centrales électriques, d'hôpitaux, développement des transports publics, etc.) cofinancés par les pays bénéficiaires dans le cadre de la Global Development Initiative [23] (GDI) lancée deux ans plus tôt par le président Xi Jinping. « Quelle que soit l'évolution de la situation internationale, la Chine restera fidèle à son statut de pays en développement et se tiendra fermement aux côtés des pays du Sud pour un développement partagé et une revitalisation commune » déclara notamment l'ancien chef de la diplomatie.
Sans préjuger bien entendu des éventuels dividendes à venir – pour les nations directement concernées sinon impactées – des deux initiatives diplomatiques martelées avec emphase ci-dessus par la République populaire, on ne peut que rester sceptique quant au souci de l'ambitieuse 2e économie mondiale et puissance globale chinoise d'apaiser à court terme ses rapports avec ses voisins indiens, japonais, sud-coréens, ou encore avec certaines nations riveraines de la mer de Chine du Sud (Philippines notamment) ; pour ne pas parler de Taipei et du sort de « l'île rebelle », naturellement. Par ailleurs, les démonstrations chinoises de proximité renouvelées à intervalle régulier ces derniers temps [24] avec le régime russe, dont il n'est pas nécessaire de rappeler ici les errances et autres aventurismes discutables, ne contribueront assurément pas à inverser – en Occident comme dans nombre de capitales asiatiques sino-sceptiques influentes – un capital sympathie aujourd'hui significativement écorné dans les opinions publiques et nettement orienté à la baisse.
[1] Mais habilement des plus sino-compatibles en ces temps de marginalisation internationale et de sanctions.
[2] À précisément 128 milles nautiques de Palawan.
[3] Straits Times, 7 juillet 2023.
[4] La dénomination chinoise de cet atoll est Ayungin Shoal, situé une centaine de mille nautiques à l'ouest de l'île philippine de Palawan ; donc bien à l'intérieur de la ZEE philippine.
[5] Philippines News agency, 10 juillet 2023.
[6] ''China's Xi says army must 'dare to fight' during military inspection'', The Korea Times, 6 juillet 2023.
[7] Environ 200 km (par la route) au Nord-Est de Leh, la capitale du Ladakh indien.
[8] Conférence de presse du 12 juin 2023, porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin.
[9] China Daily (Chine), 4 juin 2023.
[10] Ce dernier n'était pas venu seul dans la capitale chinoise ; une délégation d'environ 80 personnes issues majoritairement des milieux d'affaires l'accompagnait…
[11] Aujourd'hui membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et Directeur du Bureau de la Commission centrale pour les Affaires étrangères.
[12] Yahoo ! finance, 5 juillet 2023.
[13] Une thématique de tout temps sensible en Corée du Sud.
[14] Reuters, 9 juin 2023.
[15] Associated Press, 9 juin 2023.
[16] Adoptée à l'été 2020, dans la foulée de mois de contestations populaires pro démocratie et anti-chinoises à Hong Kong.
[17] Courrier International, 7 juillet 2023.
[18] La veille, les forces de l'ordre avaient déjà fait étalage de leur zèle en arrêtant quatre autres personnes pour diverses infractions ''à la sécurité nationale''.
[19] Pourtant a priori censée profiter jusqu'en 2047 (acte de rétrocession de 1997) d'un cadre légal, administratif et électoral distinct de celui appliqué en Chine continentale…
[20] ''China angered by meeting between US human rights official and Dalai Lama'', Hindustan Times, 10 juillet 2023.
[21] Central Tibetan Administration installée à Dharamshala, en Inde.
[22] En Ouzbékistan et en Equateur notamment.
[23] En français Initiative pour le développement mondial.
[24] Lundi 10 juillet 2023, alors qu'un sommet de l'OTAN dédié en grande partie au soutien de l'Ukraine s'ouvrait à Vilnius (Lituanie), le président Xi Jinping recevait à Pékin la présidente du parlement russe, laquelle s'empressait notamment de déclarer devant les caméras de la CCTV chinoise : ''le partenariat stratégique entre Pékin et Moscou a atteint son plus haut historique et continue à se développer régulièrement''… (Straits Times du 10 juillet 2023).