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L’énigme algérienne. Chroniques d’une ambassade à Alger

07/10/2022

Recension effectuée par Maxime Cocheux, analyste au sein du département Proche-Orient, Moyen-Orient et Afrique du Nord de l'Institut d'études de géopolitique appliquée.

La recension n'engage pas la responsabilité de l'auteur de l'ouvrage. 


Ouvrage écrit par Xavier Driencourt, paru aux éditions de l'Observatoire, Paris, 2022, 251 pages.


Xavier Driencourt est un diplomate français, ancien collaborateur d'Alain Juppé, consul général à Sydney, directeur général de l'administration, et chef de l'inspection générale des Affaires étrangères. Il a été également ambassadeur en Malaisie pendant quelques années ainsi qu'ambassadeur en Algérie pendant plus de huit ans, de 2008 à 2012 et de 2017 à 2020. Ces huit années de présence au sein de ce pays du Maghreb ont permis à ce diplomate d'acquérir une analyse pertinente des relations franco-algériennes, des enjeux entrelacés qui animent la société de ces deux pays alors qu'il est à l'heure actuelle le diplomate français qui aura passé le plus de temps en poste à Alger.

Paru quelques jours avant la célébration du soixantième anniversaire des accords d'Évian qui ont permis de mettre un terme à la guerre d'Algérie et de passer du statut de colonie à État indépendant, l'ancien ambassadeur précise dès l'introduction que cet ouvrage n'est que le fruit de son expérience, ses ressentis personnels, ses souvenirs retranscrits grâce à ses carnets de notes, et qu'il ne s'agit en aucun cas d'une vision officielle de la France et de son gouvernement. En plus de démontrer une honnêteté intellectuelle quant aux propos du livre, qui reflète sa vision personnelle et pas forcément une réalité absolue, cette précision est nécessaire lorsque l'on connaît la relation particulière qu'entretiennent la France et l'Algérie. Un article sorti dans le Point [1] le 17 mars 2022 précise que la sortie de cet ouvrage est notamment scrutée de l'autre côté de la Méditerranée. L'auteur lui-même souligne la possibilité que ces souvenirs soient analysés, commentés et critiqués comme ce fut le cas lors de la publication des Mémoires de son prédécesseur, Bernard Bajolet [2]. Fort d'une histoire commune, profondément marquée par le colonialisme, la guerre, les échanges culturels, l'immigration, l'Algérie reste pourtant pour l'auteur une véritable énigme. Mais à l'inverse ce ne serait pas le cas pour les Algériens comme en témoigne la déclaration d'un ministre du régime : « Nous vous connaissons bien mieux que vous ne nous connaissez ! »

Le livre est composé de quatorze chapitres qui abordent différents enjeux de la société algérienne, analysent la relation franco-algérienne, le système politique en place et les ressentis de l'ambassadeur avec de nombreuses anecdotes personnelles. Les premiers chapitres permettent au lecteur de comprendre le parcours de Xavier Driencourt, lors de son premier séjour, puis lors de son retour en 2017. L'auteur dépeint dans les grandes lignes les enjeux abordés dans les pages suivantes et l'évolution du système politique algérien. Lorsque Xavier Driencourt arrive à Alger en 2008, la relation franco-algérienne est marquée par des enjeux diplomatiques, sécuritaires, historiques, culturels et migratoires. Bouteflika est toujours au pouvoir et profite de l'augmentation du cours du pétrole afin de maintenir la paix civile et lancer un développement économique important. L'Union pour la Méditerranée est en cours de construction sous l'égide du président français Nicolas Sarkozy dans laquelle le gouvernement algérien espère tirer son épingle du jeu. Toutefois le malentendu mémoriel sous Chirac en 2005 avec l'article 4, sous-entendant les bienfais de la colonisation avant d'être retiré par la suite, puis l'affaire Hasseni entre 2008 et 2010 et enfin le dossier libyen ont provoqué des tensions diplomatiques. Le pouvoir en place avait par exemple prévenu de la déstabilisation de la région et l'implantation de groupes terroristes en Libye et au Sahel si une intervention occidentale avait lieu. Si la sortie de crise a été possible grâce au rôle de l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, puis en 2012 grâce à l'arrivée à l'Élysée de François Hollande, le général Mediène, chef du Département du renseignement et de la sécurité n'avait pas hésité lors de rencontres officielles à mettre en avant différents dossiers sensibles comme la question des visas, du nucléaire, de la position pro-marocaine, de la faiblesse des investissements français sans oublier le dossier Hasseni ou l'affaire de l'assassinat des moines de Tibhirine.

Lorsque le diplomate français revient en 2017, le visage de l'Algérie a particulièrement changé. Les nouveaux dossiers sensibles sont principalement la question de la Libye, du Sahel et des visas. Le ministre des Affaires étrangères de l'époque, Messahel expliqua à ce dernier qu'il avait une longueur d'avance sur ses collègues pour comprendre les changements de cette société. En l'espace de cinq ans, le pays qui était riche souffre de la baisse des prix du pétrole, d'une explosion démographique, d'une corruption grandissante, de difficultés économiques et d'absences de perspectives pour les jeunes. Le « système » politique, bien qu'il ait traversé le « Printemps arabe », se fragilise. Malgré un AVC en 2013, le président Bouteflika est réélu l'année suivante mais ne se remet jamais totalement. Le pouvoir se recentre alors autour de la figure présidentielle qui réalise de moins en moins d'apparitions publiques et de ses conseillers les plus fidèles composés d'hommes d'affaires, de son frère Saïd Bouteflika ou encore le général Salah, chef de l'État-Major et sous-ministre de la Défense nationale. Entre 2017 et 2018 le pouvoir s'immobilise et une lutte entre les clans s'installe alors que de nouvelles échéances électorales arrivent. Le Premier ministre Tebboune qui avait lancé une grande campagne anti-corruption est limogé le 15 août 2017, probablement parce qu'il menaçait certains membres influents du pouvoir. Cette période est également marquée par la venue très attendue du nouveau président de la république française, Emmanuel Macron, qui appelle à la réconciliation des mémoires, notamment sur la question des harkis, à une collaboration plus forte entre les deux pays pour renforcer l'entreprenariat local, et la lutte contre l'immigration clandestine. Le jeune président n'hésite pas à utiliser un ton libre sur la forme et franc avec les officiels et il s'adresse aux jeunes algériens en expliquant que l'obtention d'un visa n'est pas un projet de vie viable mais qu'il est nécessaire de reconstruire leur pays. Le pouvoir algérien reste profondément surpris par cette attitude présidentielle en rupture avec celle de ses prédécesseurs et la relation avec la France se dégrade à partir de 2018 avec la diminution d'octroi de visas de 420 000 à 250 000 du fait des critères de Schengen, le problème de la dette hospitalière et de la fraude en général. Le pouvoir algérien déjà affaibli se confronte ensuite au mouvement Hirak puis au Covid-19 et voit l'arrivée de Tebboune au pouvoir fin 2019 dans un climat politique relativement complexe.

Grâce à cet ouvrage, le lecteur qu'il soit novice ou plus averti sur le fonctionnement politique et la société algérienne moderne va pouvoir explorer différentes thématiques. L'auteur consacre par exemple des analyses constructives et pertinentes sur le mouvement « Hirak », sur la presse et les journalistes dans leur relation avec le pouvoir, la place de l'Église dans un pays musulman, la place de l'influence française de nos jours et les relations qu'elle entretient avec son ancienne colonie ou encore la question épineuse de l'islam et de l'islamisme. Mais un enjeu transversal transparaît tout au long des chapitres.

L'ambassadeur de France en Algérie est l'un des trois ambassadeurs surnommés Haut représentant de la république française avec le Gabon et la Centrafrique, titre inspiré du Commonwealth britannique avec les High Commissionners. Les missions sont classiques comme dans toutes les ambassades et impliquent la gestion des relations diplomatiques, la défense des intérêts économiques, le soutien à la langue française et la culture, le soutien des entreprises et visent à nouer des liens avec l'Union européenne et l'Organisation des Nations unies. Mais l'ambassade française doit aussi composer avec la gestion délicate des mémoires historiques ainsi que le futur. Comme le souligne l'auteur à plusieurs reprises, peu importe ce que pensent les Français des Algériens, peu importe ce que pensent les Algériens des Français, les deux pays ont partagé une histoire commune pendant des décennies, tissé des liens et partagé un patrimoine culturel. La séparation officielle entre les deux pays en 1962 n'est pourtant pas totale car des liens économiques, culturels et politiques ont été conservés par la suite. Si la France a conservé des liens privilégiés avec ses anciennes colonies et protectorats comme avec le Maroc ou la Tunisie, ces derniers sont plus délicats avec Alger, car le pays faisait partie intégrante du territoire français avec trois départements. Or depuis les années 60, le pouvoir algérien n'a eu cesse de mettre en avant cette dette mémorielle, parfois avec hostilité et véritables intrigues politiques. Profondément meurtri par la colonisation, la guerre d'indépendance puis la décennie noire avec les mouvements islamistes dans les années 90, le pouvoir algérien a réussi à créer une unité commune autour de la lutte contre l'impérialisme français, qui prendrait une forme plus moderne de nos jours. Cela passe par exemple par le dénigrement des discours politiques français reconnaissant la tragédie du colonialisme et de la guerre d'indépendance, la circonscription de la langue française ou encore le traitement réservé pendant longtemps aux harkis, considérés comme des traitres. Mais cette lutte demeure parfois paradoxale. Alors que Xavier Driencourt explique que chaque décision politique nationale a des répercussions de l'autre côté de la Méditerranée, plusieurs exemples sont soulevés à travers des anecdotes et analyses.

L'auteur évoque la présence des instituts français, gérés par Campus France ainsi que le lycée Alexandre Dumas. En 2017, les inscriptions au test de français organisé par Campus France, de manière électronique, ont été marquées par une panne de grande ampleur. Par peur de ne pouvoir réaliser ce test qui est un sésame indispensable pour faciliter une obtention de visa et une arrivée en France, des milliers d'étudiants ont occupé l'institut d'Alger, ce qui a nécessité une évacuation avec l'aide des forces de l'ordre. La France fut rapidement accusée par le pouvoir en place d'avoir organisé cette panne, la veille du 1er novembre 1954 connu sous le nom de Toussaint Rouge, début de la guerre d'indépendance. De plus, dans un pays qui tend à promouvoir depuis les dernières années davantage l'anglais au français au sein de l'espace public et dans les écoles, il est assez paradoxal de voir des membres influents au sein des sphères culturelles, politiques, économiques voire religieuses, négocier auprès de l'ambassade des places pour un membre de leur famille au sein du lycée français. Cet exemple de double discours n'est pas unique.

Dans le chapitre consacré à l'influence française [3] en Algérie, Xavier Driencourt explique que la part du marché français diminue de plus en plus. Elle est passée de 16% en 2012 à 10% aujourd'hui, loin derrière la Chine et d'autres partenaires européens. La France, même si elle est fortement présente dans certains domaines comme l'agroalimentaire ou l'automobile, est aujourd'hui quasiment absente des secteurs du BTP et de l'armement. L'auteur narre notamment une anecdote et souligne que les entrepreneurs étrangers sont parfois reçus beaucoup plus vite que ceux français. Si la France peut surement se reprocher la perte de certains marchés comme dans le nucléaire par exemple, au profit des russes, elle est aussi victime d'une volonté de la part du gouvernement algérien de montrer son indépendance vis-à-vis de cette dernière dans le choix de ces partenaires. Paradoxalement, lorsque les relations sont parfois tendues entre les deux pays, la baisse de financement dans certains secteurs est pointée du doigt par la classe politique algérienne.

Un dernier exemple peut se voir également lorsque le pouvoir en place a vacillé lors des mouvements Hirak à partir de 2019. Le président Bouteflika, très affaibli depuis ses problèmes de santé, et de moins en moins visible dans la sphère publique et privée, a prévu de briguer un cinquième mandat. Le « système » est en proie à des luttes internes, chacun souhaitant assurer sa place dans ce dernier. L'armée algérienne, qui a un rôle clé depuis 1962, est frappée par une purge de la part de Salah, provoquant l'arrestation et la mutation de nombreux hauts cadres. La raison officielle invoquée est la reprise de la lutte contre la corruption et les trafics de drogue. Parmi eux se trouve le général Hamel, chef de la Direction générale de sécurité nationale (DGSN) mêlé à ces affaires, jugé trop ambitieux et qui aurait menacé de livrer des « dossiers » sur le général Salah. Quoi qu'il en soit, en plus des dissensions internes, de nombreuses autres personnes décident de se présenter aux élections, dont Rachid Nekkaz, qui a renoncé à sa nationalité française pour être candidat et qui fut interdit de venir à Khenchela pour un meeting. Cet événement a été le point de départ du « Hirak » qui s'est développé à toutes les classes sociales pendant un an. Alors que les rassemblements étaient interdits depuis 2001, l'Algérie a vu des cortèges composés des centaines de milliers de personnes ainsi que des fraternisations avec la police. S'il est nécessaire de lire le chapitre consacré à ce mouvement pour comprendre les enjeux pour le pouvoir en place à l'époque et ses conséquences, le Hirak revendique le départ du président, puis de la caste dirigeante et conteste le pouvoir militaire. Pendant toute cette période, Xavier Driencourt souligne la prudence de la France vis-à-vis de ces mouvements et les attaques subies par le « système ». En effet, pour la classe dirigeante, peu importe le contexte politique, le silence de la France est considéré comme une trahison et un manque de soutien. Lorsque cette dernière prend la parole pour commenter la vie politique, on l'assimile à une preuve d'ingérence, de complot et de manipulation par Paris. Xavier Driencourt résume ce difficile équilibre lors d'un entretien avec le président de la République [4] :

« Il nous fallait certainement réagir et nous exprimer, faute de quoi nous serions taxés [...] de soutenir à contre-courant un régime vieillissant ; mais il ne fallait surtout pas « surréagir » car dans ce cas on verrait à Alger « la main de l'étranger ».

Ces exemples démontrent ainsi probablement la ligne conductrice des relations qui animent l'Algérie et la France. Le pouvoir utilise la France comme un bouc-émissaire permettant à une caste de se maintenir au sommet. Si l'ancien président Bouteflika est resté aussi longtemps ce serait grâce à la protection de l'Élysée, s'il est détrôné ce serait parce qu'il a été remplacé par Paris, si l'économie du pays est fragile ce serait à cause d'une amertume de la France quant aux accords d'Évian. Parallèlement une grande partie de la population algérienne et principalement les classes les plus jeunes nourrissent l'espoir de venir en France, par tous les moyens, afin de jouir d'une vie meilleure et des avantages, que cela soit pour fonder une famille, trouver un travail, suivre des cursus universitaires et compter sur un système de santé renommé, tout cela malgré des discours officiels entretenant une rivalité, voire une colère envers « ce pays conspirateur ». Pour autant il ne faut pas croire que le gouvernement algérien n'a pas conscience de ce phénomène, bien au contraire. L'ancien diplomate explique que cette stratégie diplomatique est réfléchie et que le pouvoir algérien utilise certains dossiers sensibles comme la question mémorielle ou l'immigration afin de faire pression sur l'État français sur d'autres dossiers, d'autant plus dans un climat très sensible dans notre société actuelle où l'on mêle facilement questions migratoires, terrorisme et islam.

La question des visas comme moyen de pression est un exemple concret évoqué par l'auteur tout au long de l'ouvrage et dont le dernier chapitre y est consacré. Xavier Driencourt explique que le visa, au même titre que peut l'être le football, la religion ou le commerce informel[5] est un moyen de réguler le mal-être algérien, c'est-à-dire laisser une porte de sortie indirecte pour une partie de la population qui espère une vie meilleure de l'autre côté de la Méditerranée. Cela est notamment possible en vertu de nombreux accords dérogatoires, de mesures simplifiées grâce aux accords d'Évian notamment. Par ailleurs dans le chapitre 14, il est écrit que beaucoup d'Algériens voient l'attribution du visa comme un droit, contrairement au Maroc, en vertu de l'histoire commune que partagent les deux peuples, d'autant plus que cette obligation de visa a été créée en 1986 après des attentats islamistes à Paris, puis lors des années 1990 avec la menace du le Groupe islamique armé (GIA) en Algérie. Entre mai et août 1994, plusieurs Français sont assassinés à Alger, en décembre 1994 un commando a tenté de détourner un vol d'Air France, puis en juillet 1995, une bombe explosa dans le RER B à Paris causant huit morts et cent cinquante blessés [6]. Ainsi la délivrance des visas entre les deux pays est un bon indicateur de l'état des relations diplomatiques comme on a pu le constater depuis l'automne 2021.

Le livre de Xavier Driencourt est un ouvrage à lire pour tous ceux qui souhaitent en découvrir davantage sur le fonctionnement de l'Algérie moderne et les différents enjeux qui animent la société. En effet si la bibliographie abordant la guerre d'indépendance et les relations franco-algériennes d'un point de vue mémoriel est vaste et riche, cette dernière est moins fournie en ce qui concerne une analyse plus récente du pays et de son « système » politique. L'auteur a tissé au cours de ces nombreuses années à Alger des liens particulièrement forts avec ce pays, tant avec des individus qu'avec son mode de vie d'une manière plus large. En tant que diplomate, il est important de maîtriser l'historique des relations entretenues par les deux pays, les conflits, les enjeux qui animent les deux sociétés afin de représenter au mieux les intérêts de notre pays mais également faire en sorte que cette relation reste la plus productive possible et amicale.

Très bien écrit, bien construit malgré parfois quelques redondances d'un chapitre à un autre, sourcé et documenté, Xavier Driencourt arrive à transmettre sa vision de l'Algérie grâce à des analyses argumentées et des anecdotes personnelles qui rajoutent du corps au texte, permettant au lecteur de s'imprégner de la vie politique algérienne. Pédagogique, ce dernier peut s'adresser également à des lecteurs qui ne connaissent pas ce pays, ou du moins l'histoire des vingt dernières années de ce dernier. Bien entendu il est nécessaire de garder un esprit critique car Xavier Driencourt reste un diplomate français et n'a jamais pu pénétrer réellement dans les arcanes du pouvoir algérien ce qui l'oblige parfois à émettre des hypothèses. Toutefois il est évident que cet ouvrage peut s'adresser également aux Algériens qui pourraient trouver des éléments intéressants sur les coulisses du gouvernement. Si l'auteur émet parfois des critiques, soulève des interrogations, le ton n'est jamais méprisant envers ce pays partenaire à qui il souhaite dans un futur proche le retour d'une collaboration efficace, une reconstruction du pays grâce aux nouvelles générations, ainsi qu'une véritable réconciliation et acceptation de l'histoire commune comme ce fut le cas entre la France et l'Allemagne. Pour l'auteur cette réconciliation et normalisation des relations ne peut passer que par une reconnaissance de ces tragédies historiques - colonisation, guerre d'indépendance, usage de la torture, harkis, essais nucléaires, attentats - grâce à plusieurs mesures et collaborations - comme le souhaite à travers ses travaux l'historien Benjamin Stora [7] et non par une repentance perpétuelle des nouvelles générations françaises et algériennes.


[1] MEDDI Adlène, Les propos de l'ex-ambassadeur gâteront-ils le dégel entre Alger et Paris ?, Le Point, 17 mars 2022.

[2] BAJOLET Bernard, Mémoires d'Orient : le soleil ne se lève plus à l'est, Perrin, Tempus, 2020, 480 p.

[3] DRIENCOURT Xavier, Chapitre 13 : Que reste-il de l'influence française ?, p. 209.

[4] DRIENCOURT Xavier, Chapitre 5 : Hirak, p. 114.

[5] DRIENCOURT Xavier, Chapitre 14 : Un visa pour la France, p. 220.

[6] MARESCHAL de Edouard, La France a déjà été la cible de multiples attaques terroristes, Le Figaro, 2014 La France a déjà été la cible de multiples attaques terroristes (lefigaro.fr)

[7] Inconnu, France-Algérie : les 22 recommandations du rapport Stora (lemonde.fr), Le Monde, janvier 2021.


Bibliographie :

BAJOLET Bernard, Mémoires d'Orient : le soleil ne se lève plus à l'est, Perrin, Tempus, 2020, 480 p.

Inconnu, France-Algérie : les 22 recommandations du rapport Stora (lemonde.fr), Le Monde, janvier 2021.

MARESCHAL de Edouard, La France a déjà été la cible de multiples attaques terroristes, Le Figaro, 2014 La France a déjà été la cible de multiples attaques terroristes (lefigaro.fr)

MEDDI Adlène, Les propos de l'ex-ambassadeur gâteront-ils le dégel entre Alger et Paris ?, Le Point, 17 mars 2022.